Proust en vietnamien ou une autre recherche
Nous sommes quatre à nous assigner la tâche de traduire cette œuvre immense : Mmes Lê Hồng Sâm, Đặng Thị Hạnh et Đặng Anh Đào, toutes les trois anciens professeurs de littérature française à l’Université de Hà Nội, et moi-même. Quatre octogénaires dont les jours, je dois bien le dire, sont comptés et qui se sentent tellement pressés, traqués comme ils le sont par cette crainte taraudante que, pas plus tard que demain, la mort ne puisse venir à tout moment mettre un terme à leurs efforts, laissant inachevé tout ce qu’il leur tient tant à cœur d’accomplir. |